février
7
2013
  • Catégorie :
    Vie Publique
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Le chômage pour tous, c’est maintenant…

Dans la grave crise économique et financière  que connaît la France, nous pouvons penser que le gouvernement devrait prendre le plus vite possible les solutions qui s’imposent. Qu’y a-t-il de plus important pour les Français que de trouver des solutions sur cette grave question ?

Au contraire, ce sont des questions de société divisant la société que les ministres mettent en avant comme le mariage et l’adoption pour les couples homosexuels, le droit de vote des immigrés aux élections locales ou plus récemment les salles de shoot pour les toxicomanes… À un moment où le chômage bat le record historique de 240 000 demandeurs d’emplois supplémentaires depuis 8 mois, soit 1 000 chômeurs de plus par jour, il y a urgence !

Les lois successives votées dans un but électoral se succèdent et aggravent jour après jour la situation :

  • Suppression de la fiscalisation des heures supplémentaires et taxation de l’épargne salariale
  • Hausse des cotisations sociales pour financer le retour partiel à la retraite à 60 ans
  • Matraquage fiscal des entreprises
  • Suppression de la fiscalité anti-délocalisation
  • Stigmatisation des investisseurs et des entrepreneurs
  • Augmentation brute de la TVA à la rentrée

Au cours des cinq dernières années, j’avais, comme député, voté de nombreuses lois pour tenter de relancer l’activité de nos entreprises et ainsi relancer l’emploi (statut de l’auto-entrepreneur, taxe anti-délocalisation, heures supplémentaires, non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux, etc.). Il faut que le gouvernement corrige sa trajectoire et arrête d’incriminer sans cesse les choix de l’ancienne majorité. Même l’ancien Premier ministre Michel Rocard, dans le Figaro Magazine, en « v[eut] à son propre parti d’être resté au niveau de la revanche » alors qu’elle « n’a pas le droit à l’erreur dans son analyse de la situation économique ». Après 8 mois de gouvernement socialiste, la situation est alarmante, mais il faut rapidement changer de cap sous peine de voir s’échouer le navire France.