Hier, la presse s’est fait l’écho qu’un collectif d’élus aurait saisi le ministre de la Santé pour protester contre l’installation d’une antenne de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) à Thiais dans le cadre de la réorganisation de ses services. Hier soir, j’ai soumis aux élus du conseil municipal le vote d’un vœu d’urgence soutenant cette installation. Ce vœu a été soutenu unanimement.

La municipalité a, depuis de nombreux mois, ouvert des négociations avec la CPAM de Créteil et a proposé un espace (l’ancien centre de tri de la Poste, avenue René Panhard) qui convient aussi bien en surface qu’en accessibilité (proche du TVM et de nombreux bus). Cette solution agrée aux choix des instances départementales et nationales de l’Assurance Maladie en répondant au redécoupage qu’elle souhaite opérer.

Ainsi, le Conseil municipal trouve légitime de conserver une antenne de l’Assurance Maladie pour répondre aux besoins de ses administrés et des villes voisines et s’élève contre une démarche qui va à l’encontre des besoins et des choix définis par l’Assurance Maladie elle-même.

“Le départ de la CPAM de Thiais installée rue Gustave Léveillé a fait l’objet, depuis plusieurs mois, de discussions entre la municipalité et les responsables de l’Assurance Maladie du Val-de-Marne.

La municipalité a fait connaître son souhait que l’agence qui doit regrouper les services de l’Assurance Maladie des villes de Thiais-Choisy-Orly demeure dans notre commune.

Dans cette perspective, des locaux qui correspondent aux besoins en surface de cette antenne ont été proposés dans les espaces laissés vacants par le centre de tri de la Poste avenue René Panhard.

La situation comme les conditions d’accès par les transports en commun ont été considérées comme parfaitement appropriées par les responsables de l’Assurance Maladie chargés de ce dossier.

Or, la presse s’est fait l’écho de l’opposition d’un collectif d’Elus qui aurait saisi le Ministère de la Santé pour protester contre ce choix.

Le Conseil municipal de Thiais estime légitime de conserver une antenne de l’Assurance Maladie pour répondre aux besoins de ses administrés et de ceux des villes voisines et s’élève contre une démarche qui va à l’encontre des besoins et des choix définis par l’Assurance Maladie elle-même.”