juin
26
2014
  • Catégorie :
    Vie Publique
  • Partager cet article :

Scoop de dernière minute : la campagne municipale est finie

Depuis 3 mois, tout le monde se félicite du retour à la normale, dans une ville apaisée, après des mois de campagne. L’équipe « Ensemble pour Thiais » réalise le meilleur score dans une ville où le maire est issu de la droite et du centre et où une liste dissidente se présentait. Le score est net, le résultat sans appel. Tout le monde, non, un seul continue à revenir sur la campagne, même quand le suffrage universel s’est très nettement exprimé. Il va même jusqu’à se féliciter de sa défaite alors que, pour la première fois depuis 31 ans, il connaît un échec. Il est vrai que pour la première fois aussi, il n’était pas sur une liste que j’ai conduite ou candidat soutenu par moi… Sonné par la défaite, il reste sur ce passé et n’envisage absolument pas les grands sujets pour l’avenir, sauf la réforme territoriale qui le concerne au premier chef : son poste de conseiller général va disparaître.

Toujours pas au fait des réalités financières et de la gestion d’une collectivité, il continue à confondre les budgets : les emprunts du budget d’assainissement ne sont en aucun cas dans la dette de la ville, mais il l’ignore…

Dérisoire, dans une rubrique « qu’on se le dise », digne d’une page de chiens écrasés, il égrène des petites mesquineries:

  • L’organisation de la fête des voisins dans le quartier de Grignon. Il faudrait savoir, l’équipe municipale y va trop ou n’y va pas assez, à chaque tract, la version change…
  • Le départ du maire pendant le spectacle de Christelle Chollet. Ne lui en déplaise, un maire n’a pas le don d’ubiquité, quand le même soir il y a un spectacle et une soirée organisée par une association calabraise, il faut, à la fois, accueillir l’artiste puis rejoindre les Italiens.
  • Enfin, pour le PLU, il a participé à sa réalisation et a même voté la délibération contestée… Souffrirait-il de perte de mémoire ?

Cela expliquerait peut-être l’encadré sur les rythmes scolaires qui, sur un ton qui se veut drôle, oublie beaucoup de choses et surtout parle de manière pseudo-humoristique d’un sujet très sérieux qui va concerner plus de 2 700 élèves. Cette réforme contestée, qui bouleverse l’organisation familiale, nous a été imposée par le gouvernement et nous y répondons. Au cours des mois, après concertation, nous avons pris les décisions qui s’imposaient, en fonction des actualités nouvelles, qui répondent le mieux aux demandes des familles et du monde éducatif. C’est tellement facile de critiquer quand on n’est pas en situation de décider.

D’autant que, en 2013, sur le même ton sentencieux, il applaudissait la réforme, félicitait Vincent Peillon, et souhaitait son application rapide. Sous un faux nom, il m’écrivait des mails pour tenter de me piéger. Devant le rejet quasi unanime de ce texte, un an après, changement complet d’avis, il voulait reporter cette mise en place. Convictions à géométrie variable ? Edgar Faure ne disait-il pas « ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent » ?