septembre
25
2014

La France en deuil

La décapitation d’un Français par des terroristes algériens soulève le cœur.

Cette exécution sauvage soulève aussi l’indignation générale.

Elle vient rappeler, après tant de génocides, de crimes et d’atteintes aux droits humains, que l’homme peut très vite redevenir un loup qui égorge ses victimes.

Le vernis de civilisation acquis au fil des siècles peut craquer d’un seul coup.

Les raisons sont bien sûr nombreuses et complexes, mais la frustration, l’ignorance et l’inculture jettent toujours dans les bras du radicalisme les esprits les plus faibles et les plus vulnérables.

Des régions entières du monde qui vivent de pauvreté, de sous-développement et d’archaïsme politique et culturel sont nourries d’une haine accumulée qui s’exerce, en premier lieu, entre soi : tutsis, hutus au Rwanda, conflits religieux et de pouvoir au Moyen-Orient entre sunnites et chiites, massacres des minorités, etc…

Les pays riches qui ont encouragé et financé ces mouvement voient, avec effroi, cette hydre se retourner contre eux.

Ce mal ronge aussi notre pays jusque dans certains quartiers où la même frustration, la même ignorance et la même inculture provoquent une rupture profonde et alimentent le ressentiment et le rejet de l’autre.

C’est une guerre globale et déterminée que le monde doit livrer aujourd’hui contre le terrorisme radical. C’est une réponse forte et sans états d’âme que nous devons chez nous, adresser à ceux qui, tentés par cette violence, s’excluraient, de fait, de la communauté nationale.