novembre
9
2015

le mauvais coup politique de trop au détriment des citoyens et des communes

Voilà mon communiqué relatif à la possible entrée de Valenton et Villeneuve Saint Georges dans le territoire T 12 :

Richard DELL’AGNOLA dénonce le mauvais coup politique de trop au détriment des citoyens des communes sur le redécoupage de la Métropole du Grand Paris

Richard DELL’AGNOLA, maire de Thiais et Conseiller départemental du Val-de-Marne, vient d’apprendre, selon certaines sources, que le décret soumis pour avis actuellement au Conseil d’État proposerait un découpage des territoires différent de celui soumis ces dernières semaines aux communes. Ainsi, le Territoire T12, déjà le territoire le plus peuplé de la Métropole après Paris, se verrait adjoindre deux villes nouvelles (Valenton et Villeneuve-Saint Georges) faisant de ce territoire un mastodonte administratif de près de 700 000 habitants et de 24 communes quand le territoire voisin serait composé d’à peine plus de 300 000 habitants.

Ce choix n’est vraisemblablement que le fruit conjugué d’un arbitrage politique entre le PS et le Front de Gauche, à la veille des élections régionales qui annihile le fonctionnement administratif d’un des moteurs d’Île-de-France : le pôle Orly-Rungis.

La taille de ce territoire, créé artificiellement, éloigne dangereusement les citoyens du processus de décision ce qui est pourtant indispensable pour un bon exercice de la démocratie. Pire que cela, l’avis demandé aux communes, qu’on savait de pure forme, est bafoué par le gouvernement qui souhaite changer la carte redécoupée sans même demander un nouvel avis aux communes concernées. On ne fait même plus semblant !
C’est une vision autoritaire et politique que le gouvernement impose sans par ailleurs disposer des moyens budgétaires et financiers suffisants, laissant à la charge des collectivités le fonctionnement de ces établissements publics nouvellement créés. L’État regroupe des communes qui n’ont aucun lien entre elles, qui n’ont aucune vision commune de leur développement et qui sur des territoires tellement différents ne pourraient en tout état de cause avoir les mêmes priorités.

Face à cette décision arbitraire et irresponsable, la municipalité de Thiais dénonce la perte de contrôle de l’État, après d’autres renoncements, sur un sujet qui méritait une vision de long terme au lieu d’un médiocre petit calcul entre Matignon et la Place du colonel Fabien.

Bien sûr, toutes les voies, y compris de droit, seront explorées pour faire barrage à ce nouveau mauvais coup.