RETRAITE
Le débat sur l’âge de départ biaisé par les idées socialistes : le PS tente de trouver des financements divers.
En dépit des mesures d’allongement de l’âge de départ à la retraite par un grand nombre des gouvernements socialistes européens, le PS refuse ce qui aujourd’hui apparaît inéluctable aux yeux des Français.
Faute d’accepter une réalité qui s’impose, le PS tente de trouver des financements divers pour les retraites.
En fait, les propositions de chiffrage socialistes constituent un impressionnant catalogue d’impôts nouveaux qui pénalisent surtout les classes moyennes. Certaines de ces propositions sont au demeurant irréalisables :
– Prélever 2 milliards d’euros sur les stocks options. Alors que le rapport est de 2,7 Milliards ; cela ne pourrait fonctionner qu’une année.
– Erreur sur l’IS (Impôts sur les sociétés et les banques). Les socialistes se trompent sur les chiffres annonçant 3 milliards au lieu de 300 millions.
– La proposition PS de prélever trois milliards d’euros sur l’intéressement et la participation. Le chef du gouvernement précise que cet intéressement concerne « un tiers des salariés français » et « la participation de 44 % d’entre eux ».
François Fillon a pu démontrer, lors de la séance des questions au gouvernement de l’Assemblée Nationale mercredi 19 mai, l’absence de sérieux dans cette présentation qui est un écran de fumée qui illustre la démagogie des socialistes français.