Mercredi, en début de soirée, j’avais convié les Thiaisiens du quartier sud à l’inauguration de la rue Simone Veil, qui part de l’angle des rues du pavé de Grignon et Jean-François Marmontel pour rejoindre l’avenue de Versailles.

Plus d’une centaine de personnes, dont de nombreuses personnalités locales étaient à mes côtés pour marquer de leur présence cet hommage : les adjoints Dany Beucher, Dominique Jossic, Michel Cazaubon, Virginie Leurin-Marcheix, Fabrice Lardé, Guylaine Torcheux, Alain Grindel, Katarina Hamada-Larkey, Pierre Ségura, Chantal Germain, les conseillers municipaux Frédéric Dumont, Daniel Caussignac, Thérèse Bocheux, Sylvie Duteil, Sylvie Dona, Aziza Ziti, Louise Haddad, le conseiller départemental Nicolas Tryzna, le directeur général des services Bernard Tugène et Maïlys buisson, Maire enfant.

En associant son nom à celle d’une rue de Thiais très empruntée qui relie le quartier sud au centre-ville, j’ai ainsi souhaité que notre ville s’associe à l’hommage national rendu à Simone Veil cet été avec son entrée au Panthéon, un an après sa disparition. Avec les Thiaisiens du quartier que j’avais bien évidemment conviés à cette inauguration, nous avons, ensemble, marqué l’immense respect envers cette femme d’état qui a durablement marqué notre histoire contemporaine. Survivante des camps de la mort, elle fut la ministre de la Santé qui permit, en 1974, l’adoption de la loi sur l’IVG. Son parcours politique l’emmène ensuite au Parlement européen qu’elle est la première femme à présider, de 1979 à 1982. Elle redevient ministre des Affaires sociales, de la Santé et de la Ville, en 1993, puis membre du Conseil constitutionnel entre 1998 et 2007 avant d’entrer à l’Académie française. Lui donner le nom d’une rue contribuera aussi au devoir de mémoire.