Hier soir, j’ai eu le plaisir de recevoir à l’hôtel de ville un grand nombre de Thiaisiens venus participer au vernissage de l’exposition que nous consacrons à Albert Camus à l’occasion du centenaire de sa naissance. Il s’agissait là de la première des manifestations que nous organisons à Thiais dans le cadre d’un hommage appuyé à ce grand écrivain qui a reçu le prix Nobel de littérature.

J’ai souhaité en effet associer notre ville à de nombreuses autres un peu partout sur la planète : au Portugal à l’école de Sciences Sociales de l’Université d’Évora, à l’université catholique du Chili, en Martinique où son œuvre est rapprochée de celle du poète Aimé Césaire, en Hongrie à l’Université Eöltvös Lorand de Budapest, ou encore en Algérie où il est né…

À travers son œuvre et son action, notamment dans la Résistance française et ses luttes morales de l’après-guerre, Albert Camus n’a cessé de combattre pour des valeurs que nous partageons et qui ornent le fronton de nos mairies : liberté, égalité, fraternité.

Il était légitime qu’à Thiais, où un collège porte son nom sur ma proposition, nous participions à l’élan mondial autour de cet anniversaire. Aussi, je vous invite à venir à l’hôtel de ville remonter le temps pour faire défiler les années aux côtés de l’auteur à travers une série de panneaux captivants.

Avec les nombreux élus présents, dont les adjoints Fabrice Lardé, Dominique Jossic, Michel Cazaubon, Guylaine Torcheux, Alain Grindel, Chantal Germain, Pierre Ségura, et les conseillers municipaux André Martins, Sylvie Dona et Olivier Bompard, nous avons félicité Bernard Beaucé, Anaïs Colbeau, Inès Ghazli et Alice-Pragnia Guyon, lauréats du concours de création que nous avons lancé au début de l’été autour du roman « l’étranger ». Chacun a pu repartir avec une série de cadeaux autour d’Albert Camus ainsi qu’un abonnement annuel à la médiathèque municipale.

Le vernissage s’est terminé avec une conférence donnée par Agnès Spiquel, présidente de la Société des Études Camusiennes, qui a traité des liens passionnels entre Camus et l’Algérie.

Bien évidemment, j’invite chacune et chacun d’entre vous à se rendre à la mairie découvrir cette exposition, et je vous retrouverai jeudi 7 novembre à 14h aux cinémas Pathé Belle Épine pour la projection du film « le premier homme » basé sur la vie de Camus, et lundi 25 novembre à 20h30 au théâtre municipal pour la conférence-lecture de Raphaël Enthoven.