novembre
13
2013

Se souvenir

La date du 11 novembre renvoie à elle seule à ce que furent les quatre ans d’une guerre tellement inhumaine et follement meurtrière : neuf millions d’Européens y perdirent la vie, dont près d’un million et demi de Français.

Pas une famille, pas un village, pas une communauté ne furent épargnés par la douleur de ces années de massacre. Guillaume Apollinaire évoque bien, dans certaines de ces lettres, les atrocités des combats. C’est une Europe exsangue qui sort de ces quatre années terribles, avec ces millions de veuves, d’orphelins, et de blessés, ces fameuses « gueules cassées », qui interdiront l’oubli.

Comme on le comprend, la Première Guerre Mondiale marqua durablement des générations, mais sur ces tristes souvenirs, une idée va également commencer à jaillir, celle que les peuples d’Europe doivent trouver des solutions pour éviter de nouveaux conflits. Les années 20 furent celles de la reconstruction et de la recherche d’une paix européenne et mondiale, qui seront malheureusement stoppées par la crise de 1929 et les folies du nazisme.

Près de cent ans après, plus aucun témoin ne peut encore raconter l’horreur des tranchées. Les associations d’anciens combattants et le comité d’entente, forts de leur devoir de mémoire, sont là pour que personne n’oublie.

J’ai présidé la cérémonie organisée à l’occasion de la commémoration de l’Armistice qui a mis fin à cette guerre. Après avoir retrouvé place de l’hôtel de ville les associations d’anciens combattants réunies autour d’André Martins, Conseiller délégué aux Anciens combattants et Président du comité d’Entente, la célébration s’est tenue au monument aux morts où de nombreuses fleurs ont été déposées en présence d’élus, parmi lesquels Michel Cazaubon, Fabrice Lardé, Josée Durand-Delobel, Alain Grindel, Dany Beucher, Chantal Germain, Pierre Ségura, Guylaine Torcheux, Daniel Le Gad, Didier-Jacques Dailloux, Sylvie Dona, Olivier Bompard, Sylvie Duteil et la jeune Maire-enfant récemment élue, Amel Mohandiz. Accompagnés de la musique de l’harmonie l’Amitié, nous nous sommes ensuite rendus au cimetière communal pour un moment de recueillement et le dépôt de palmes sur les tombes des soldats de la guerre 1914-1918 morts au champ d’honneur.

André Martins, président du comité, et son équipe agissent, depuis ces nombreuses années, afin que chacun de nous se remémore les grandes dates de notre histoire, où pour l’honneur de la France, des générations d’hommes ont sacrifié leurs vies. Je les remercie pour cette tâche essentielle.

11 novembre 2013 - cérémonie (25)