Alors que la Ville de Paris prépare activement son éventuelle candidature pour organiser les jeux olympiques d’été de 2024, je viens de saisir le Premier ministre afin que Thiais contribue au succès du dossier en apportant tous les atouts de notre territoire.

Pour être un pays hôte digne de ce nom, il faut nécessairement être prêt à accueillir le monde et mettre l’accent sur le développement du tourisme. En terme de rayonnement, l’impact interne et international d’un tel événement sportif populaire représente une chance pour Thiais. Il est opportun de se lancer dans une nouvelle aventure car il s’agit d’une grande chance de développement territorial et économique qui conduirait à la création de très nombreux emplois, une formidable vitrine pour notre ville et le pays. Il faut donc réfléchir à des investissements pérennes comme Londres a su le faire pour les JO il y a deux ans.

Une ZAC de 56 hectares a été créée, le 26 juin 2012, qui pourrait accueillir le village olympique. Avec la zone Senia, Thiais présente tous les atouts et tous les paramètres pour le site où seraient hébergés les athlètes. Aux portes de Paris : la zone proposée pour la construction du village olympique est située à seulement 6 kilomètres de la capitale, une proximité unique.

La zone est aussi située au cœur d’un réseau routier dense qui bénéficie déjà de moyens de transports variés (avion, autoroutes, métro, RER, tramway) et qui est actuellement en pleine mutation avec l’arrivée de la future gare TGV et le prolongement de la ligne de métro 14 dont une station sera située dans la zone Senia.

En tant que membre du conseil d’administration de l’Etablissement Public Foncier d’Île-de-France (EPF), j’ai assisté, le 8 octobre dernier, au vote de crédits de 100 millions d’euros destinés à l’acquisition de terrains sur la zone Senia.

Bien évidemment, le projet devra susciter l’enthousiasme et redonner vigueur et énergie. Avec son palais omnisports et ses 5 000 licenciés dans un club sportif local, Thiais est une terre de champions olympiques dont elle peut s’enorgueillir, avec Lucie Décosse (judo 2012 et 2008), Muriel Hurtis (athlétisme 2004), Boris Sanson (escrime 2008), Marc Alexandre (judo 1988 et 1984).

Je proposerai bientôt la création d’un comité de soutien regroupant notamment des sportifs de haut niveau et de nombreux partenaires pour la réussite de ce projet.